Catherine K. Catherine K.

Silence…

J’étais habituée au “Silence, on tourne” au temps où j’étais cinéaste, mais sans jamais oublier complètement celui que l’on retrouve dans la solitude, la retraite, la nature. À Bali, un personnage que nous pourrions prendre pour un monstre, écarte, de ses deux mains ouvertes de chaque côté de sa bouche, la jungle… pour nous laisser y pénétrer et célébrer nos retrouvailles intérieures. Retrouvailles tellement indispensables qu’elle sont programmées par le gouvernement pendant 24 heures chaque année (pour 2025 c’était le 29 mars dernier). La vie, ce jour là, partout s’arrête: les commerces, les transports, les écoles, l’ aéroport, tout est fermé (hormis l’hôpital) et chacun est invité à rester chez lui pour se nourrir uniquement de silence. Cela n’existe nulle part ailleurs sur la terre. Ce jour s’appelle “Nyepi”, “silent day”, nouvel an balinais, et même ceux qui ne sont pas animistes (quelques chrétiens et musulmans, peu nombreux à Bali) respectent cette tradition dans laquelle réside, selon moi, le secret de leurs sourires.

Asie, terre sacrée, où j’ai besoin d’aller me ressourcer…

D’où mon silence de ces dernières semaines. J’en reviens riche d’une incroyable envie de créer. À suivre…

Lire la suite
Catherine K. Catherine K.

DIX HISTOIRES À POURSUIVRE…

DIX HISTOIRES À POURSUIVRE… sur les réseaux sociaux de Catherine K (instagram, Linked in, Facebook)

 

1.PEUR BLEUE

Marque rouge côté coeur… Mis à terre, mis à mort ?

Peur bleue.  Le visage tourné vers le ciel, qu’attend-t-il ?

L’histoire est à poursuivre. C’est à vous… 

 

2.ROBE DU DIMANCHE

Elle porte sa robe du dimanche. Ses souliers vernis. Les mains enfoncées dans ses poches, elle est paralysée. A quelles injonctions doit-elle obéir ?

L’histoire est à poursuivre. C’est à vous… 

 

3. L’AVALEUR DE SIRÈNES

Pas facile d’accoucher d’une sirène ! Il en a perdu les bras et les jambes. Mais comment l’a-t-il donc avalée ? De quelle civilisation vient-il ?

L’histoire est à poursuivre. C’est à vous… 

 

4. PLUME LE CLOWN

Il n’est plus sous les projecteurs, le clown. Il n’a plus à donner donner le change. Le voilà face à lui-même. Sait-il encore pourquoi sourire ?

L’histoire est à poursuivre. C’est à vous… 

5. INFINIMENT FEMME

Ouverte et refermée. Refermée en deux boucles, les deux boucles du huit de l’infini.

L’histoire est à poursuivre. C’est à vous… 

 

6. L’ENFANT MALADE

Qui lui a entouré la tête ? A-t-il mal aux dents ? Vient-il de se faire opérer des amygdales. Il s’est laissé faire, l’enfant malade. Que dit son silence ?

L’histoire est à poursuivre. C’est à vous… 

 

7. APHRODITE

Elle ne montre encore que sa tête, la déesse de l’Amour.
Sa mère la mer, généreuse, imprévisible, mystérieusement
masquée, la met au monde sous nos yeux… Pour le meilleur

ou pour le pire ?

L’histoire est à poursuivre. C’est à vous… 

 

8. FEMME CHEVAL

Hennit-elle, la femme à la crinière de cheval ? Se cabre-t-elle ? Appelle-t-elle ? ou relève- t-elle simplement la tête pour faire sa belle… pour un preu chevalier ?

L’histoire est à poursuivre. C’est à vous… 

9. DAME DE CŒUR

Ouverte, rassurante, réconfortante, l’éternelle Mama. Elle nous offre ses bras, son amour, son cœur. Qui viendra ?

L’histoire est à poursuivre. C’est à vous… 

 

  10. L’ ETERNEL FEMININ

Essentielle, sacrée, la femme intemporelle, éternelle, ouverte à la vie, porteuse de vie. Sacralisée par les hommes ou malmenée par eux ?

L’histoire est à poursuivre. C’est à vous… 

Lire la suite
Catherine K. Catherine K.

LA MAIN DANS MES OEUVRES (2)

* DE MAIN DE MAÎTRE (Collection « Pavés de quiétude »)

D’autres ont dit :

-       « La moitié de Janus » (Jean-Marie M.)

-       « Bonne nuit » (Liora T.)

-       « Raconte-moi tes secrets, je suis une oreille attentive et bienveillante (Nathalie T.)

-       « Paix » (Jean G.)

-       « Ma dove sei ? » (Marie M.)

-       «  Digitalement vôtre » (Jean-Claude C.)

 

*LA MAIN AU COLLET  (Collection « Nos Odyssées »)

D’autres ont dit :

-    « La main au collet »  (jean-Claude C.)

-    “ Mon ange sur l'épaule gauche " Bania M.)

-   « Délicatesse »(Anne M.)

- « Mais que je suis belle en ce miroir... » (Marie-Jeanne T.)

- « Être une femme » (Liora T.)

- « Féminité » (Chantal L.)

- « De toute beauté » (MCI)

- « La main sur le cœur » (Elisabeth S.)

- « Mmmmmm » (Yvonne A.)

- « Bien-être » (Jean G.)

- « Délicate tristesse » (Ginette L.)

- « Le pianiste » (Guislaine M.)

- « On dirait la main d’une  danseuse classique qui a pris de l’âge mais toujours avec la   passion et de la grâce. Alors, je dirais « l’écho d’un geste » (Marie-Anna T.)

 - « Dire… » ( Sigrid V.)

 

*MAIN DU BEL ENDORMI » (Collection « Fin de la lutte »)

D’autres ont dit :

-       « Tu tires ou tu pointes ? » (Jean- Claude C.)

-       «  Prends ma main dans la tienne (Liora P.)

-       «  Rilassata » (Marie M.)

-       «  J’ai perdu ma statue mais je crois que je vies de Delphes… L’air du golfe de Galaxydie embaumait mes narines et j’ai vu déterrer l’aurige » (Marie jeanne T.)

-       « letting go » (Vivien D.)

-       «  Je laisse l'eau fraîche couler sur ma main. » (isabelle E.)

-       «  Cela me fait penser à une nouvelle de Maupassant. Une main qui ressemble à celle-ci sert de heurtoir. Je te laisse deviner la suite où tu la connais peut-être. » (Elisabeth S.)

-       « Main de pianiste » (Chopin) (Myriam T.)

-    « La main qui s’abandonne » (Jean-Marie M.)

-     « Comme une plume » Jean G.)

-     «  Il me semble que c’est une main d’homme. Ce qui change la donne. Le « laché-prise » (Kris G.)

- «  Sixtine hand » (Bania M.)

- « Le danseur à la barre » (Marion O.)

- «  Moi aussi je vois une main d’homme. Le danseur à la barre » (Marion O.)

- «  Le pianiste » (Guislaine M.)

- «  On dirait la main d’une  danseuse classique qui a pris de l’âge mais toujours avec la   passion et de la grâce. Alors, je dirais « l’écho d’un geste » (Marie-Anna T.) 

 

*L’APPEL (Collection « Nos Odyssées »)

D’autres ont dit :

-       « Rejoindre » (Isabelle B.)

-       «  Toucher les étoiles » ( Guislaine M.)

-       «  Mon ballon ! » ( Jean-Marie M.)

-       «  Rejoignez-moi » (Chantal L.)

-       «  T’as pas cent balles » (Jean-Claude C.)

-       « J’aime vraiment beaucoup cette sculpture qui offre à regarder plus haut . Merciiiiii Catherine »

-       «  Attends-moi » (Chantal M.)

-       «  Une supplique » (Elisabeth S.)

-       «  Renaissance » (Jean G.) 

 

*QUAND L’ENFANT PARAIT  (Collection « Fin de la lutte »)

D’autres ont dit :

-       « God bless the child » (Jean-Marie M.)

-       “L’enfance” (Chantal L.)

-       “L’amour inconditionnel” (Jean G.)

-       “ Rempart de mains” (Jean-Claude C.)

-       «  Tesoro mio » (Marie M.

-       «  L’amour » (Maria Viktoria)

-       «  Que je t’aime » ( Guislaine M.)

-       « Douce bienveillance… Mains qui protègent, main qui bénit » (Ginette L.)

-       «  Pur amour » (Nicole B.)

-       « Ces mains si protectrices nous assurent après le trauma de ce qui a été infligé aux enfants Bibas » (marie-Jeanne T.) 

 

*MANI-MAINS » (Du temps où j’étais cinéaste…)

https://buff.ly/4i4H0Me

 👉 Cliquez ici maintenant pour rejoindre les contacts privés

Lire la suite
Catherine K. Catherine K.

LA MAIN DANS MES OEUVRES (1)

1. LES YEUX GRAND OUVERTS (Collection “Nos Odyssées”)

D’autres ont dit :

-       « Garder les yeux grands ouverts » (Nathalie T.)

-       « Ouvrez les yeux les amis, ne croyez plus les Médias » (Bania M.)

-       « Je vois l’inconnu » (Jean-Marie M.)

-       « Je n'en croyais pas mes yeux, et je ne voulais surtout pas regarder pour ne pas imprimer cette vision dans mon cerveau. Mais j'étais le seul témoin, alors je me me suis aidé de mes deux mains pour demain aller témoigner au TPI.(Pierre Oscar L.)

-       « Oh, mais que se passe t- il ? » (Didier B.)

-       « Plein les yeux » (Chantal R.M.)

-       « J’ouvre les yeux et je ne crois pas ce que je vois. Je suis attristé » (Jean G.)

-       « Madonna mia ! Que bello ! » (Marie M.)

-       « What the… has that boy done this time (Anne Lyner)

-       « Si j’ouvre les yeux et que je fais face enfon à mes erreurs… ça pique » (Sophie B.)

-       «  Souvenir » (Maria M.)

-       «  J’y ai vu la Gorgone effrayée. Elle n’en croit pas ses yeux. Elle a besoin de ses mains pour garder les yeux écarquillés. La Gorgone n’est pas une tendre. (Elisabeth S.)

-       « Quel monde désastreux » (Chantal L.)

-       «  Est-ce vraiment vrai ? » (Micha B.)

-       « Lorsque je vois la connerie humaine cela m’effraie (Bénédicte G.)

-       « Tout est dans le regard » (Marion O.)

-       « Pas du tout, il voit une lune immense, si grande qu'elle semble se rapprocher et il se dit qu'il pourra jouer au ballon avec... » (Marie Jeanne T.)

#inconnu #ouvrezlesyeux #étonnement #regard #voir #gorgone

 

2. LA BELLE AUX MAINS D’OISEAUX (Collection fin de la lutte)

D’autres ont dit :

-       « Quand mes mains se font ailes » (Bania M.)

-       « Au premier abord, je les trouvais envahissantes comme si elles voulaient dévorer le corps et l’esprit de la dame aux jolis seins. Puis j’ai trouvé qu’elles étaient plutôt protectrices … » (Marie-Ange P.)

-       « J'ai cinq doigts moi-aussi, on peut se croire égaux. Serre moi la main camarade » (Jean-Claude C.)

-       « Viens dans mes bras » (Didier B.)

-       « Negotiating peace » Vivien D.

-       « Miracolo.... » (Marie M.)

-       « Bonjour mes enfants » (Maria Victoria) 

-       « Embrasse la vie ! » (Sophie B.)

-       « l’accueil » (Anne S.)

-       «  Entrez c’est ouvert ! » (Jean-Marie M.)

-       «  Je danse avec les planètes… » (Micha B.)

-       «  L’amour maternel » (Kris G.)

-       «  Accueillir à bras ouverts » (Nathalie T.)

-       «  Avec mes mains et mes seins, je t’embarque »

-       « Ange » (jean G.)

#ouverture #accueil #ange #ailes #danse

 

 

3. OFFRANDE (Collection fin de la lutte)

D’autres ont dit :

-       « Lehaïm !!! » (Isabelle E.)

-       «  l’espoir, le soleil la vie » Maria Viktoria

-       «  Mani aperte… cuore aperto «  (Marie M.)

-       «  Je vous offre mon cœur. Ah ! Il s’est envolé ! » (Jean-Marie M.)

-       «  Incantation «  (Ghislaine M.)

-       «  Le rouge me fait penser à du sang. L’or à la vie. Une naissance… » (Kris G.)

-       « Mains grandes ouvertes pour recueillir un cœur » (Chris C.)

-       «  Je te donne » (Marion O.)

-       « Je prends » (Marie Jeanne T.)

-       «  L’or et le sang. Le sang pour l’or et les mains ouvertes et en sang pour reccueillir la puissance » (Elisabeth S.)

#offrandes #àlavie #incantation #donner #recevoir #offrir #ouverture

 

 

4. L’ÉPROUVANTE ÉTREINTE (Collection “Nos Odyssées”)

-       « I remember my mother describing someone who was very sad .."..She had her face in her hands " (Anne L.)

-       “Ne pleure pas » (Maria Viktoria)

-       “ The pain is exhausting » (Vivien D.)

-       “ Le chagrin” (Chantal L.)

-       “ Dors enfin ” (Marie P.)

-       « Sérénité » (Liora T.)

-       « Les mots contre les maux » (Marion O.)

-       «  Ineffaçable empreinte » (Jean-Claude C.)

-       «  Avoir le cœur sur la main » (Nathalie T.)

-       « Que fais-tu dans ma tête » (Jean G.)

#Chagrin #étreinte #douleur #Empreinte #dansmatete

 

 

. LE SECRET DE LA CHOUETTE (Collection “Pavés de quiétude”)

D’autres ont dit :

-       « Apaisement » (Liora)

-       « Comfort » (Vivien D.)

-       « Insieme (Marie M.)

-       «  As my mother would have said "Whatever you say , say nothing" Anne L.)

-       “ Prémices” (Jean-Marie M.)

-       “ Baisers volés” (Ghislaine M.)

-       “ La parole est d’or” (Marion O.)

-       « Chut » (Marie P.)

-       « L’amour » (Chantal L.)

-       « Heureux » (Nicole B.)

-       «  Ecoute » (Jean G.)

#secreto #secret #apaisement #baiser #murmures #amour #chuť #premices

 

 

. MAINS ANIMÉES (du temps où j’étais cinéaste…)

en attendant les 5 prochaines sculptures avec mains, ;

https://buff.ly/4hLuL7E  (L’école)

Lire la suite
Catherine K. Catherine K.

LA MAIN DANS LES RELIGIONS ORIENTALES

LES « MUDRAS » pour aller au-delà des mots

LES MAINS dans l’art sacré oriental transmettent un langage sacré.

Leurs gestes (Mudras) forment une espèce d’alphabet visuel permettant d’aller à l’essentiel par-delà mots.

L’héritage est hindou mais varie suivant les latitudes, l’hindouisme, le bouddhisme …

-       Le dhyäna mudra est le sceau caractéristique de la méditation. Il symbolise également l’éveil, cet instant privilégié où les contraires sont transcendés et où s’ouvre l’accès à la sagesse omnisciente.

-       Le vitarka-mudra est le geste de l’enseignement, le pouce et index formant un cercle renvoyant ainsi à la perfection de la loi du Bouddha

-       L’Abhay-mudra est la main ouverte du Bouddha qui offre protection et bienveillance tout en marquant l’absence de peur. C’est le premier geste de Sakyamüni immédiatement après l’Eveil.

-        Le Varada-mudra traduit l’accueil, le don, la générosité, la compassion.

-       Quand le pouce et le majeur forment un cercle alors que l’index et l’auriculaire pointent vers le ciel le mudra signifie fortune et prospérité

-       Quand une des mains du Bouddha touche la terre, il prendre la terre à témoin. C’est un geste de protection contre toutes les sortes de peur.

-       Au japon le geste de Jizô est souvent celui que l’on fait aux enfants pour leur signifier qu’il est temps de dormir. Ce Boddhisatva (Être, « sattva », humain ou divin, ayant atteint l’état d’éveil (« bodhi ») est dédié au soulagement des souffrances de tous les êtres et, plus particulièrement à la protection des enfants.

 

Et si les « mudra » sont légion, on peut constater qu’ILS SONT TOUS DEDIÉS A NOTRE EVOLUTION VERS LA SAGESSE, LA PAIX, LA JOIE SANS OBJET.

 

AVEC CETTE MEME INTENTION, LES DIVINITÉS AUX MULTIPLES MAINS (Sahasrabhuja signifie mille mains) étendent leurs bras dans toutes les directions et avec toutes sortes de « moyens habiles » pour guider les êtres sensibles vers la Bouddhéité.

Parmi ces divinités :

- SHIVA est généralement pourvu de 4 bras

- AVALOKITESHVARA a, seLon les représentations, de 8 à 18 bras

- KANNON, en a mille…

 

À SUIVRE : LA MAIN DANS MES OEUVRES

 👉 Cliquez ici maintenant pour rejoindre les contacts privés

Lire la suite
Catherine K. Catherine K.

LA MAIN DANS NOS RELIGIONS OCCIDENTALES

Si LE CHRISTIANISME a abondamment représenté la main, il n’en est pas de mêmes pour L’ISLAM ET LE JUDAISME qui tous deux proscrivent la représentation de l’être humain.

Pourtant ces deux religions ont LE SYMBOLE DE LA MAIN en commun, alors même que dans l'islam traditionaliste il ne doit pas y avoir de contacts entre les mains d'un homme et d'une femme non mariés en dehors d'une même famille, et que dans le Judaïsme orthodoxe il est interdit aux hommes de serrer la main des femmes, ou de recevoir de l’argent de leurs mains.

 

 « HAMSA » dans le Judaïsme (du chiffre 5 en hébreu : Hamesh) ou “Main de Myriam“(en référence à la sœur de Moïse) est une main qui protège.

Les Hamsas sont quelquefois incorporées dans des plaques murales, des trousseaux et des colliers. Parfois, elles portent une inscription de prières juives comme la Shema Israël, la Birkat habayit (bénédiction du foyer), la Tefilat haderekh (prière du voyage) ou le symbole de la Kabbale.

Une autre main est représentée également, le Yad, qui pointe le texte de la Torah pendant sa lecture.

 

« KHAMSA » dans l’Islam ou “main de Fatma, de Fatima ou de Myriam”, est une main qui protège elle aussi et qui fait également référence aux cinq doigts de la main. Certains ont tendance à associer le signe des cinq doigts aux cinq livres de la Torah et aux cinq piliers de l’Islam

  • « C’est l’histoire d’un juif et d’un autre arabe », comme dit une blague juive (peut-être mal venue en ce moment)…. Mais l’humour n’est-il pas « l’arme blanche des peuples désarmés » ?, comme l’avait formulé Romain Gary.

 

2- LE  SYMBOLE DE LA MAIN EST-IL L’APANAGE DE L’ISLAM ET DU JUDAÏSME ?

Non. Il existait déjà

  • dans les religions POLYTHÉISTES phénicienne, punique et libyque  où il était associé à “TANIT”, la déesse de la fécondité. A partir du Ve siècle avant notre ère, on peut voir la main de Tanit gravée sur des stèles funéraires afin de protéger le défunt, le défendre et repousser, le «mauvais oeil ». On en retrouve aussi des représentations  dans des sites d'art rupestre partout à travers le monde.

  • DANS LE CHRISTIANISME, où cette main, moins populaire que dans le Judaïsme  et l’Islam, est aussi utilisée, souvent associée à la « MAIN DE MARIE » priant la Trinité pour ceux qui demandent son intercession.

 

3. QUE NOUS RACONTE LA MAIN REPRÉSENTÉE DANS LE CHRISTIANISME ?

Aux antipodes de celles présentes dans les religions orientales, la main chrétienne FAIT RÉFÉRENCE À NOS COMBATS, NOS ODYSSÉES, NOS DOULEURS..

En quête de transcendance, les mains représentées :

  • annoncent à Marie la venue de Jésus

  • prient le plus haut, en demandant plus qu’en remerciant,

  • sollicitent bénédictions et guérisons ,

  • donnent aux nécessiteux, car « la main qui donne est bien plus heureuse que celle qui reçoit » (Actes des apôtres),

  • désignent une direction,

  • montrent les sévices imposés à Jésus avant la crucifixion,

  • représentent les  mains crucifiées de Jésus

  • les stigmates («Voyez mes mains et mes pieds » dit Jesus pour se faire reconnaitre de ses disciples)

  • donnent à voir le geste de Marie prenant dans ses mains la tête couronnée d’épines et les pieds crucifiés de son fils.

  • portent la tête coupée de Saint Jean Baptiste…

 

MAIS IL EST A NOTER QUE LA MAIN SACRÉE A PRESQUE DISPARU DE NOTRE MONDE OCCIDENTAL, ce qui est loin d’être le cas dans les religions orientales.

 

À SUIVRE : LA MAIN DANS L’ART RELIGIEUX ORIENTAL

 👉 Cliquez ici maintenant pour rejoindre les contacts privés

Lire la suite
Catherine K. Catherine K.

LA MAIN PROFANE DANS L’ART

1.    QUAND LA MAIN DEVIENT SUJET DE LA CRÉATION

  • Images sur les comptes FB, Linked in & Instagram de Catherine K.

L’homme prisonnier de son mental ne peut engendrer un art : ses mains sommeillent. L’art se fait avec les mains. Elles sont l’instrument de la création mais peuvent en être aussi le sujet, comme le furent les premières représentées SUR LES PAROIS DES GROTTES : En majorité des mains négatives qui apparaissent au milieu d’un halo de couleur. Nettement moins nombreuses, les mains positives qui rappellent les empreintes de couleur réalisées par les enfants. Plus rares, celles gravées dans la roche. Toutes demeurent des mains dont nous ignorons le sens : Signature ? Représentation de la puissance créatrice de l’homme ?  Mains sacrificielles aux doigts mutilés ? Célébration de toute puissance ? Elles gardent leur secret.

 

DANS L’ART D’AUJOURD’HUI, LA MAIN SUJET de création, se fait MONUMENTALE   (photos sur Instagram, Linked in& FB de Catherine K.)

 

.  À Venise, deux mains gigantesques de l’artiste Lorenzo Quinn sortent de l’eau d’un canal pour soutenir le Palais Ca’Sagredo Hotel

Du même artiste, une enfilade de bras dont les mains se touchent forment un pont, «Building bridge», surplombant un canal d’entrée dans l’arsenal de Venise. Petite devinette, de quel gigantesque artiste Lorenzo Quinn est-il le fils ?...  La Gelsomina l’appelait Zampano, le grand Zampano…

 

. C’est au milieu du désert que l’artiste chilien Mario Irarrázabal a choisi de dresser sa main démesurée aux doigts pointés vers le ciel.

 

. Quant à Christine Lucas, elle fait sortir les siennes (ou plutôt celle d’Alice) des fenêtres des maisons, pour frapper de son poing les pavés de la rue.

 

. Tandis qu’à Marseille, César dresse la sculpture gigantesque de son pouce au milieu d’un rond-point

 Mais la main se veut aussi signifiante…

  

 

2. LA MAIN SIGNIFIANTE, se fait  tour à tour

 

. SYMBOLE DE FERTILITE : Une statuette phénicienne en os du 6ème avant JC  représentent une femme qui entoure ses seins de ses deux mains, selon  un ancien symbole de fertilité venu d’Orient.

 

. FIGURE DE LA DOULEUR INDIENNE, 20 ans avant les derniers combats, « L’Esprit maléfique de la forêt », une statuette de la tribu Koskimo (1914) retourne ses grandes mains naïves et dissymétriques vers « l’Esprit » lui-même qu’elles interpellent plutôt qu’elles ne le maudissent.

 

. SIGNE DE L’ALLIANCE MATRIMONIALE dans le tableau de Van Eyck des « époux Arnolfini » : Une main ouverte, l’autre la soutient, dans une alliance féconde et bénie.

 

. INSTRUMENT DE LA CREATION ARTISTIQUE : C’est en plaçant sa main au premier plan, et en agrandissant ainsi sa taille, que le peintre Parmesan fait son autoportrait.

 

. ATOUT DE L’EROS, d’autant plus flamboyant qu’il est absolument dominé dans le geste de la duchesse de Villars au bain avec Gabrielle d’Estrée dont elle saisit la pointe du sein.

Les « Mains d’amants » de Rodin s’approchent, elles, délicatement l’une de l’autre, nues toutes les deux. Saviez-vous quye jusqu’au  début du XIXe siècle, la nudité de la main d’une femme était le signe de sa reddition amoureuse : l’amant avait « tout » lorsque sa belle « ôtait les gants ».

Rodin consacra beaucoup de temps à travailler les extrémités de ses figures, les mains en particulier, à en exploiter le pouvoir d’expression, qu’elles soient rattachées au corps ou isolées, comme œuvres à part entière et autonomes.  Héritage de Michel Ange sans doute dont tous les personnages de la Chapelle Sixtine nous donnent à voir leurs mains abandonnées, charnelles, mandiantes, puissantes, dansantes… `

 

. SYMBOLE DE PUISSANCE, au sommet d’une pique Dogon (Mali) où un petit personnage affirme sa puissance par l'autorité sans pareille des de ses deux grandes mains, plus parlantes encore d'être mutilées.

 

. SYMBOLE DU PARDON quand Rembrandt choisit de montrer celles du père posées, apaisantes, sur les épaules du fils prodigue agenouillé à ses pieds

 

. INSTRUMENT DE LA  LIBERTE, quand elle brandit son flambeau 

 Mais la main droite peut aussi se montrer gauche…

 

3. LA MAIN DES SECRETS PERDUS

Quand elle se fait gardienne de la poétique et de la technique archaïque, la main prolonge l’homme préhistorique. L’artiste qui coupe son bois, taille son bloc de pierre maintient jusqu’à nous un passé sans lequel nous ne serions pas et qui est aux antipodes de l’automatisme et du mécanique. Artisan et alchimiste, il enfonce les mains dans les entrailles des choses pour leur donner forme.

 

RETROUVER L’ANTIQUITE ETERNELLE QUI L’HABITE, ce fut le pari de GAUGUIN.

D’abord financier hardi et habile, ponctuel et heureux, enveloppé dans les replis d’une existence douillette, il prend peu à peu dégoût à l’abstraction de l’argent et du chiffre.  Insensiblement, et peut-être en vertu d’une de ces mutations qui jaillissent des profondeurs, il s’adonne à la peinture puis à toute œuvre des mains. Une fois dans les iles, cherchant sans cesse la plus reculée, il taille des idoles dans des troncs d’arbres, non pas en copiste mais d’une main authentique qui retrouve les secrets perdus. Il bâtit une case toute sculptée, pleine de dieux. Les matières dont il se sert, bois de pirogues, toiles grossières, sucs de plantes et terres aux tons riches pour les couleurs, restituent ses oeuvres au passé. Se défaisant de toute adresse, SA MAIN DROITE APPREND DE LA MAIN GAUCHE cette innocence qui jamais ne devance la forme.

 

HOKUSAÏ, LUI, FAITPLACE A L’IRRUPTION DE LA VIE EN EXPLOITANT L’ACCIDENT : la tache involontaire, la promenade d’un insecte à travers une esquisse fraiche, le trait dévié par une saccade. Poussant l’expérience plus loin, on dit qu’Hokusai un jour, ayant déployé sur le sol son rouleau de papier y répandit un pot de couleur bleue ; puis, trempant les pattes d’un coq dans un pot de peinture rouge, il le fit courir sur sa peinture où l’oiseau laissait ses empreintes. Et tous reconnurent le flot de la rivière Tatsoua charriant des feuilles d’érable rougies par l’automne. PEINTURE SANS LES MAINS !

 A suivre : la main sacrée dans l’art

 👉 Cliquez ici maintenant pour rejoindre les contacts privés

Lire la suite
Catherine K. Catherine K.

LA MAIN EN QUESTION.S

QUE CHERCHE À SAISIR LA MAIN D’UN FOETUS de 15 semaines quand elle attrape le cordon ombilical ?

Les os sont à peine formés mais les doigts le sont, qui entourent le cordon ombilical.

Le visage est surtout composé d’organes récepteurs. La main, elle, est action.

« L'homme n'aurait jamais atteint sa place prépondérante dans le monde sans l'usage de ses mains », a écrit Darwin

Et la main parle aussi…

QUE DIT LE GESTE DE LA MAIN quand il se substitue à la parole ?

- Pourquoi nos mains, organes muets et aveugles, nous parlent-elles avec autant de force persuasive ?

- Pourquoi utilise-t-on la main pour qualifier : la qualité de confection (« fait main » , « cousu main », « ramassé à la main »…), la paresse (« garder les mains dans les poches »,  « avoir un poil dans la main », « ne rien faire de ses dix doigts »..), la classe sociale (« mains calleuses » pour les manuels, « mains blanches » pour les intellectuels ou ceux qui n'ont pas besoin de « se salir les mains » à travailler…ou à se compromettre) ?

Mais n’y a-t-il pas deux sortes de mains ?

QUELLE DIFFÉRENCE Y A-T-IL ENTRE LA MAIN PROFANE ET LA MAIN SACRÉE ?

- Active, mobile, secourable, libre, imaginative, la main profane affirme notre une emprise sur le monde (pour le transformer, le brutaliser ou le caresser)

- Passive, silencieuse, immobile, la main sacrée, elle, invoque, remercie, affirme notre reddition face à ce qui nous dépasse. Mais…

- Utilisée par la religion, la main-reliquaire est-elle sacrée ?

- La main du Yad qui sert à lire la Thora est-elle sacrée ?

- La main profane qui soulage le mourant est-elle sacrée ?

 

À suivre : la main profane dans l’art…

 

 👉 Cliquez ici maintenant pour rejoindre les contacts privés

Lire la suite
Catherine K. Catherine K.

L’ÉNIGME DU VISAGE 3/3 (suite et fin)

Nous l’avons vu, en allant vers le réalisme la représentation de l’être humain, s’est attachée à la ressemblance plus qu’à l’Essence.

 

MAIS AU XVème SIÈCLE UNE QUESTION VA TARAUDER LES PEINTRES : QU’Y A -T-IL DERRIERE L’APPARENCE ?

Une question qu’ils poseront à travers une forme nouvelle : L’AUTOPORTRAIT. C’est ainsi que la quête de l’essence reprendra. Rembrandt en réalisera plus de cent en quarante ans. Van Eyck et d’autres poseront, comme lui, devant leur chevalet. Botticelli, Raphaël, Michel-Ange se cacheront dans des scènes mythologiques ou bibliques pour questionner leur identité. Bien plus tard Van Gogh (et bien d’autres) leur emboiteront le pas. Questionnement vertigineux au-delà des apparences…

 

… JUSQU’AU XXème SIÈCLE OÙ DEUX DÉCOUVERTES FONDAMENTALES POUSSERONT LES ARTISTES À RETROUVER L’ESSENCE. QUELLES DÉCOUVERTES ?

-       Celle de « L’ART NÈGRE » qui révèle l’invisible essence des êtres. Elle sera suivie de la re-découverte des arts archaïques (Crétois, Sarde, Mésopotamien…).  Bon nombre d’artistes du XXème siècle s’en inspireront, Picasso en tête.

-       Celle de L’ART PRÉHISTORIQUE, avec la découverte des grottes de Lascaux (1940), Cosquer (1985), Chauvet (1994 qui mettra en lumière l’accélération folle du temps qui s’est produite au XXème siècle. Car force nous sera de constater que plus de temps sépare les hommes de la grotte Chauvet de ceux de Lascaux, que ceux de Lascaux de nous !  Une accélération inimaginable qui, en un siècle, a radicalement transformé la relation de l’homme au monde.

 

Jusqu’au XXème siècle les déplacements de l’homme sur la terre avaient la même durée : celle du cheval. Durant environ 30 000 ans la relation des hommes au temps était la même, leur relation au monde était la même, au Mystère aussi. Et brusquement, au XXème siècle avec la mobilité, l’industrie, l’électricité, tout a basculé. Tout s’est accéléré de manière exponentielle. Le lien qui unissait l’homme au sacré, au Mystère, à la Nature, s’est coupé et une course folle, managée par l’IA, s’est engagée pour accélérer nos processus de production et de création, nous faisant oublier qu’il faudra toujours 30 ans à un arbre pour pousser…

Les artistes se sont alors retrouvés dans une urgence à retrouver l’essence des choses et le mystère qui est au-delà des formes.

 

LES VISAGES SONT OMNIPRESENTS DANS MES SCULPTURES. JE COMPRENDS AUJOURD’HUI qu’ils questionnent ce Mystère, autrement dit ce qui, au-delà des formes, est « permanescent » comme le nomme le peintre japonais Hachiro Kanno.

 👉 Cliquez ici maintenant pour rejoindre les contacts privés

Lire la suite
Catherine K. Catherine K.

NAÎTRE…

Saviez-vous que dans la nuit des temps l’homme ignorait qu’il était pour quelque chose dans la grossesse? 

Cela rendait la femme infiniment puissante et mystérieuse à ses yeux. C’était le temps du matriarcat. Quand l’homme comprit (la conscience reproductive est propre aux seuls humains) qu’il était pour quelque chose dans l’évènement, il n’en demeurait pas moins privé de la gestation, de la mise au monde et de l’allaitement. La femme gardait la puissance, il lui fallut le pouvoir. Vint le temps du patriarcat

 

Pourquoi le lien à la mère est-il si différent chez l’homme et chez la femme ?

C’est que tous les deux naissent d’une femme, ce qui rend leur lien à la mère singulièrement différent. L’homme nait du différent, du mystérieux, ce qui le pousse à sacraliser la mère (quitte à la faire tomber de son piédestal). La femme nait du semblable, du familier, ce qui la pousse à banaliser la mère. Dans le phénomène de la mise au monde, la femme est active, elle est celle qui met au monde, tandis que l’homme est passif, il est celui qui est mis au monde.

Pour rééquilibrer la situation, l’homme patriarcal s’est donc donné comme mission d’être actif, de protéger la femme, celle de la femme étant de lui être soumise. La formule a été reprise par la loi du mariage: « Le mari doit protection à la femme qui lui doit obéissance »

Reste, pour l’un comme pour l’autre, à naitre à eux-mêmes…

 

Que signifie naître à nous-mêmes ?

C’est nous libérer des mémoires trans-générationnelles qui nous agissent, tirent les ficelles de nos existences et font de nous des pantins. C’est mettre en lumière les conditionnements inconscients, inscrits dans notre ADN, qui nous font répéter inlassablement des comportements venus des profondeurs qui ne nous appartiennent pas et nous font souffrir.  « Connais-toi toi-même… », disait Socrate, « et tu connaitras l’univers et les dieux », ajoutait-il.  Autrement dit : Deviens qui tu es véritablement et tu pourras voir, le monde et les autres, mener l’existence pour laquelle tu es fait, et t’ouvrir au Mystère qui anime tout et reste tapi tant que nous ne le convoquons pas.

 👉 Cliquez ici maintenant pour rejoindre les contacts privés

Lire la suite
Catherine K. Catherine K.

L’ÉNIGME DU VISAGE 2/3

COMMENT LES ARTISTES SE SONT-ILS PROGRESSIVEMENT ATTACHÉS À LA RESSEMBLANCE PLUS QU’À L’ESSENCE ?

Il faut attendre 8000 av. JC pour trouver des crânes surmodelés dans les grottes;

Vers 3300 av. JC l’art cycladiques donne un nez aux « Vénus »,

pendant qu’en haute Egypte, en Crète et en Mésopotamie les personnages prennent lentement forme.

À partir de 1800 av. JC l’art nuragique de Sardaigne nous offre des sculptures stylisées de Vénus et de guerriers.

À partir du 7ème siècle av. JC, l’art archaïque grec précise, dans le réalisme, le visage des jeunes filles et jeunes gens (kouroï), même si leur posture demeure hiératique.

Au même moment le portrait monétaire apparait sur les pièces de monnaie.

Dans l’art des Étrusques (du IXe au Ier siècle avant JC) les visages s’éloignent peu à peu de la stylisation et se teintent de couleurs souvent vives.

En Grèce entre la fin du 7e siècle et le début du 5ème l’art classique produit une statuaire qui excelle dans la représentation de la beauté et du mouvement fugace, immobilisé pour l’éternité ;  Un art aux représentations souveraines qui inspirera les artistes de la Renaissance.

Avec les romains, au début de l’ère Chrétienne, les portraits sculptés deviennent très réalistes ainsi que ceux, peints à la cire chaude, retrouvés dans l’oasis du Fayoum.

Et en allant vers le réalisme, la représentation de l’être humain, s’est peu à peu attachée à la ressemblance plus qu’à l’Essence et a, petit à petit, chassé le Mystère et le sacré.

Le portrait mortuaire en est la preuve : Empreinte exacte du visage, il représente mal l’individu dont il donne une image. Reproduction ne signifie pas forcément similitude.

 👉 Cliquez ici maintenant pour rejoindre les contacts privés

CEPENDANT LA QUÊTE DE L’ESSENCE DE L’ÊTRE REPRENDRA. Suite la semaine prochaine… (l’énigme du visage 3/3)

Lire la suite
Catherine K. Catherine K.

L’ÉNIGME DU VISAGE DANS L’ART 1/3

Avez-vous remarqué que le visage humain est absent des peintures pendant 40 000 ANS de notre histoire? D’innombrables animaux, remarquablement peints, ornent les parois des grottes préhistoriques mais aucune représentation de l’homme n’y figure.

Ni visages, ni corps humain ne sont représentés. Seulement des empreintes de mains… créatrices. Les hommes préhistoriques se sont présentés sans visages mais bel et bien créateurs, à l’image du Divin, le suprême créateur.

Les rares sculptures sont essentiellement des femmes aux formes généreuses jusqu’à l’abstrait, des « Venus » préhistoriques qui se caractérisent par une absence du visage et souvent de la tête

Une statue montre bien un corps d’homme mais sa tête est celle d’un lion, comme si l’homme pour désigner son visage dût se donner le masque d’un autre.

 

La chose qui garde son secret s’expose enfermée dans son essence où elle luit comme une splendeur mais elle ne se livre pas. Elle subjugue par sa grâce mais ne se révèle pas. Elle nous aide à dépasser la simple contemplation des formes. L’homme sans visage n’est donc pas dans l’absence, il est dans l’Essence. 

N’est-ce d’ailleurs pas selon ce principe que l’Islam et le Judaïsme interdisent de donner à Dieu un visage et le signifient par des lettres dans une forme d’abstraction ?

 👉 Cliquez ici maintenant pour rejoindre les contacts privés

Voulez-vous découvrir comment les artistes sont passés de l’Essence à la représentation figurative ?

À suivre la semaine prochaine…L’ÉNIGME DU VISAGE 2/3

Lire la suite