L’ÉNIGME DU VISAGE 2/3

COMMENT LES ARTISTES SE SONT-ILS PROGRESSIVEMENT ATTACHÉS À LA RESSEMBLANCE PLUS QU’À L’ESSENCE ?

Il faut attendre 8000 av. JC pour trouver des crânes surmodelés dans les grottes;

Vers 3300 av. JC l’art cycladiques donne un nez aux « Vénus »,

pendant qu’en haute Egypte, en Crète et en Mésopotamie les personnages prennent lentement forme.

À partir de 1800 av. JC l’art nuragique de Sardaigne nous offre des sculptures stylisées de Vénus et de guerriers.

À partir du 7ème siècle av. JC, l’art archaïque grec précise, dans le réalisme, le visage des jeunes filles et jeunes gens (kouroï), même si leur posture demeure hiératique.

Au même moment le portrait monétaire apparait sur les pièces de monnaie.

Dans l’art des Étrusques (du IXe au Ier siècle avant JC) les visages s’éloignent peu à peu de la stylisation et se teintent de couleurs souvent vives.

En Grèce entre la fin du 7e siècle et le début du 5ème l’art classique produit une statuaire qui excelle dans la représentation de la beauté et du mouvement fugace, immobilisé pour l’éternité ;  Un art aux représentations souveraines qui inspirera les artistes de la Renaissance.

Avec les romains, au début de l’ère Chrétienne, les portraits sculptés deviennent très réalistes ainsi que ceux, peints à la cire chaude, retrouvés dans l’oasis du Fayoum.

Et en allant vers le réalisme, la représentation de l’être humain, s’est peu à peu attachée à la ressemblance plus qu’à l’Essence et a, petit à petit, chassé le Mystère et le sacré.

Le portrait mortuaire en est la preuve : Empreinte exacte du visage, il représente mal l’individu dont il donne une image. Reproduction ne signifie pas forcément similitude.

 👉 Cliquez ici maintenant pour rejoindre les contacts privés

CEPENDANT LA QUÊTE DE L’ESSENCE DE L’ÊTRE REPRENDRA. Suite la semaine prochaine… (l’énigme du visage 3/3)

Précédent
Précédent

NAÎTRE…

Suivant
Suivant

L’ÉNIGME DU VISAGE DANS L’ART 1/3