Démarche Artistique

Quel est le sens des épreuves de l’existence ?

La statuaire de Catherine K. s’adresse à la part enfouie de nous-mêmes qui « sait » et demeure en paix au milieu du tumulte.

Depuis la nuit des temps, les mythes et les contes apportent des réponses à la portée universelle, sous forme d’histoires dont le message profond atteint l’inconscient et proposent une consolation, un enchantement.

Les personnages de la statuaire de Catherine K. racontent, eux aussi, des histoires aux qualités incantatoires.

 

Leur stylisation, qui peut rappeler la statuaire archaïque, ainsi que leurs couleurs de facture ancienne (peinture à la cire chaude, tempera…) ravivent notre mémoire inconsciente.

 

Et si nous nous abandonnions à l’être apaisé et rayonnant que nous sommes au plus profond de nous-mêmes ?

 

Bio

Catherine K. est surtout connue pour ses sculptures de terre peintes, ses personnages intemporels en quête de dépassement.

 

Son travail de cinéaste a fouillé les origines, les contes et les mythes pour découvrir comment les hommes, pions entre les mains des dieux, demeurent libres d’affronter comme ils l’entendent la cruauté de la condition humaine, rester dans la colère ou se dépasser.

 

C’est ce dépassement qu’explore son travail de sculptrice, qui trouve dans le primitivisme

une fraternité qui échappe à notre temps. Ses personnages sculptés dans des matériaux utilisés depuis l’antiquité, l’argile ou la pierre, souvent peints selon des techniques millénaires sont détachés du réel et de l’époque. Ils cherchent à retrouver l’essence du passé qui nous est familière et rassurante.

 

Face à la connaissance moderne qui se veut domination des choses et engendre la lutte et les cris, ses sculptures ne gesticulent pas. Elles nous invitent à une reddition silencieuse devant le Mystère, et convoquent une transcendance non pas religieuse mais sacrée.

Histoire d’Artiste

J’ai 7 ans. La dame habite « Sainte Adresse », petite commune accolée au Havre, sur le bord de mer. Sainte, cette adresse en effet !  J’ai apporté ma plus belle blouse, pour l’activité. La bleue aux poches surpiquées de rouge. La dame me donne une boule de terre à pétrir puis me montre comment rouler et assembler des colombins d’argile pour monter des pots. Le plaisir que j’ai à malaxer la terre est immédiat. Je laisse ma blouse chez la dame, en gage de retour.  Maman ne m’y emmènera que deux ou trois fois. Pourquoi ? Je ne l’ai jamais su. Ma blouse est restée là-bas.

 

Je vais sur mes 16 ans. J’ai réussi mon bac et raté, au deuxième tour, le concours d’entrée au conservatoire de Paris, section danse classique. Une année à Paris seule, un cours privé à mi-temps, des cours de danse quotidiens et onéreux, tout ça pour rien ! Mon père est furieux. Pas moi. On vient de me proposer de faire une Cliquez ici pour accéder à l’histoire complète…